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Contexte et thématique Synthèse de la journée
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VIDEO |
Supports d'intervention | |
Ouverture - Jean CHAPGIER , direction de l'eau du Grand LYON |
Visionner les interventions ! |
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L'OTHU : Pourquoi ? Sylvie BARRAUD, INSA de Lyon/ UCBL Lyon 1- Directeur de l'OTHU |
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1- PLUIE ET VILLE | ||
Caractériser la pluie et sa dynamique sur une agglomération |
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2- METROLOGIE ET GESTION DES SYSTEMES | ||
Analyser la qualité chimique des eaux de surface pour l’application de la DCE: développement d'un Micro-système de mesure Philippe NAMOUR, UCBL Lyon I/ CEMAGREF de Lyon - Nicole JAFFREZIC, UCBL Lyon 1 |
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Acquérir des données en continu sur les flux d'eau et de polluants des rejets urbains de temps de pluie : équipements, procédures, exemples de résultats Jean-Luc BERTRAND-KRAJEWSKI, Gislain LIPEME KOUYI, INSA de LYON >>> Mise en perspective & discussions: Claire GIBELLO, Grand Lyon |
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3- APPORTS DES BASSINS VERSANTS: IMPACTS ET PROTECTION | ||
Quoi de neuf dans les eaux pluviales: les substances prioritaires de la DCE Jean-Luc BERTRAND-KRAJEWSKI, Céline BECOUZE, Abel DEMBÉLÉ, INSA de Lyon - Marina COQUERY, CEMAGREF de Lyon |
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Questions sur l'infiltration des eaux pluviales : apports, impacts et préconisations Sylvie BARRAUD, INSA de Lyon/ UCBL Lyon 1– Cécile DELOLME ,Thierry WINIARSKI, ENTPE– Florian MALARD, UCBL LYON 1 >>> Mise en perspective & Discussions : Martine LAMI, Agence de l'eau RM&C - Isabelle SOARES, GRAND LYON |
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Schéma méthodologique pour la gestion des petits cours d'eau périurbains Laurent SCHMITT, Université Lyon 2 /CNRS- Isabelle BRAUD, Pascal BREIL, Michel LAFONT, CEMAGREF de Lyon |
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Rejets urbains, conséquences écologiques et risques sanitaires :microbiologie et écotoxicologie, approche prospective |
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4- 10 ANS ET APRES | ||
Pour le développement d'approches plus stratégiques, d'une gestion plus globale et de meilleures pratiques :
recherches en cours et perspectives Sylvie BARRAUD, INSA de Lyon/ UCBL Lyon 1– Jean CHAPGIER, GRAND LYON |
La concentration urbaine et son développement conduisent à collecter et transporter des quantités d’eaux de plus en plus importantes.
L'accroissement des volumes et des débits de pointe provoquent d'une part des inondations et d'autre part des pollutions des milieux récepteurs.
Les rejets urbains de temps de pluie se déversent pendant un événement pluvieux et la période de temps qui lui succède, tant que le système d'assainissement n'a pas retrouvé un fonctionnement nominal de temps sec. Ces rejets sont principalement constitués des eaux rejetées par :les exutoires pluviaux : rejets d'eaux pluviales généralement non traitées, les déversoirs d'orage : mélange d'eaux usées et d'eaux pluviales non traitées,les installations d'épuration : mélange d'eaux usées et d'eaux pluviales traitées.
Les RUTP sont de plus en plus souvent mis en cause dans la pollution des milieux aquatiques – eaux de surface et eaux souterraines. Ils constituent en effet une des sources potentielles importantes de polluants des milieux récepteurs, drainant métaux lourds, hydrocarbures et autres composés organiques naturels ou de synthèse.
La France doit respecter d’ici 2015 ses engagements sur l’amélioration de la qualité des milieux récepteurs superficiels et souterrains liés à la DCE ; des moyens importants sont déployés par les collectivités pour atteindre ou conserver le bon état écologique des masses d’eau. La maîtrise des RUTP est donc un enjeu important, mais, la compréhension des phénomènes liés à ces rejets est complexe.
Mieux connaître et mieux maîtriser les rejets urbains demande de l’acquisition de données. Si les campagnes de mesures ponctuelles ont permis de faire progresser les connaissances, notamment en matière de pollution des eaux de ruissellement, elles n’ont pas permis d’en appréhender les dynamiques, les mécanismes, ni l’évolution sur le long terme. La mise en place de systèmes d'observation pérennes permet notamment d'intercepter des événements rares et d'intégrer l’évolution des systèmes sur le long terme.
C'est pourquoi l’OTHU ( Observatoire de Terrain en Hydrologie Urbaine) s’est construit en 1999, avec l’ambition de constituer un réseau d'observations intensives, pérennes et fiables, ou du moins avec des incertitudes maîtrisées. Les équipes de l'OTHU travaillent ainsi depuis plus de 10 ans sur cette thématique, avec une approche pluri-disciplinaire associant des compétences sur des domaines complémentaires : hydrologie, microbiologie, biologie, physico-chimie, géomorphologie, science du sol, climatologie, sciences sociales, … Ces travaux qui se poursuivent, ont dès aujourd'hui des retombées opérationnelles exposées au cours de la journée
L'objectif de cette 4ème journée technique est de diffuser les avancées et acquis dans le cadre de l'OTHU sur les rejets urbains de temps de pluie et leurs impacts sur les milieux récepteurs (eaux de surface et eaux souterraines) et de permettre aux acteurs opérationnels de bénéficier de ces connaissances le plus directement possible.
Les principaux résultats pratiques et opérationnels présentés lors de cette journée concernent notamment la pluie en milieu urbain, les techniques métrologiques et l'utilisation des données produites, les flux d'eau et de polluants générés par la ville et leurs impacts sur les milieux récepteurs.
Chaque thème fait l'objet de deux types d'interventions : une présentation des résultats de recherche par des chercheurs et une mise en perspective par rapport aux besoins opérationnels par des acteurs de terrain.
Cette journée concerne directement les professionnels de la gestion de l'eau :les acteurs de l'assainissement qui conçoivent les systèmes, les réalisent, les gèrent et notamment ceux qui sont impliqués dans le suivi des rejets et de leurs impacts,
les acteurs de la gestion et de la réhabilitation des milieux aquatiques. Elle s'adresse donc particulièrement aux collectivités territoriales, EPCI et bureaux d'études, ainsi qu'à leurs partenaires institutionnels (Services de l'Etat, Agences de l'Eau, …). Elle intéressera également les scientifiques travaillant dans le domaine de la gestion durable de l'eau.
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