1. Introduction | |
2. Contexte de la recherche proposée | |
3. Objectifs et finalités du programme | |
4. Description technique du programme | |
5. Intérêt Industriel et Socio-économique du programme |
4. Description technique du programme |
Le
projet de recherche vise à proposer des améliorations pour la
conception, la construction et l'exploitation (dont la gestion des sous-produits)
des ouvrages de rétention/infiltration des eaux pluviales, de manière
à les rendre plus fiables et plus performants. Cela nécessite
une appréhension globale du problème et impose de rompre avec
des pratiques de recherche sectorielles qui ne permettent que d'étudier
ou d'optimiser qu'un compartiment au détriment des autres (amélioration
du piégeage de la pollution dans les systèmes d'infiltration
sans se soucier du devenir des déchets produits par exemple).
Les principaux blocages scientifiques à lever pour atteindre cet objectif
sont pour l'essentiel liés à une compréhension insuffisante
des interactions entre les différents mécanismes physiques,
chimiques et biologiques qui interviennent tout au long du processus d'infiltration,
couplés aux problèmes d'échelles spatiales et temporelles
importantes. L'étude de ces mécanismes a fait l'objet d'avancées
significatives au cours des dernières années, tant sur le plan
national que sur le plan international si l'on en juge par l'abondante littérature
produite dans les conférences dédiées à l'Hydrologie
Urbaine (Novatech, ICUD ). Les équipes de l'OTHU ont contribué
significativement à ces avancées depuis 2000, ceci grâce
aux travaux réalisés sur les sites ateliers de la fédération
de recherche (Rapport d'activités de l'OTHU, 2001 et 2003). Ces travaux
ont notamment été réalisés dans le cadre de deux
programmes nationaux récents (Programmes " RGCU " et "
ECCO ").
Sur la base des premiers résultats ainsi obtenus, et des séries
de données récemment acquises dans le cadre de l'observatoire
OTHU, ces équipes sont maintenant prêtes à faire des
propositions concrètes pour lever les principaux blocages scientifiques
persistants encore à ce jour et freinant encore le développement
de cette technologie. Ces blocages concernent principalement : (i) l'insuffisance
méthodologique pour la mesure des flux entrants sur de longues chroniques,
et notamment ceux qui sont issus des systèmes traditionnels de pré-traitement
placés en amont des structures d'infiltration (compartiment de rétention),
(ii) l'insuffisance des connaissances et des moyens de mesure à mettre
en uvre pour une bonne compréhension du fonctionnement des interfaces
ouvrages d'infiltration/ sol et des sols sous-jacents vis-à-vis de
la pollution ( mécanismes de rétention, biodégradation
et bioturbation qui interviennent au sein des bassins d'infiltration, interfèrent
fortement sur leur fonctionnement, et peuvent dans certains cas conduire à
leur colmatage), (iv) la gestion non optimisée des sous-produits (produits
de curage), (v) l'évaluation de l'impact sur les nappes au travers
de la réalisation de bilans de masse et enfin (vi) la difficulté
à évaluer globalement les systèmes, par exemple par des
indicateurs de performance et à diffuser l'information auprès
des professionnels du secteur.
Pour lever ces verrous technologiques, le projet de recherche "ECOPLUIES"
a été organisé en 4 ateliers de travail, eux mêmes
découpés en 2 à 5 tâches principales :
Atelier A : Résolution
des points faibles des ouvrages d'infiltration actuels (colmatage, transferts
des polluants via les colloïdes ou par les chemins préférentiels,
),
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Le détail des différents atelier est présenté au sein de la page "Ateliers" de ce site.